Un peu d’histoire

Le karaté est un art martial qui a ses origines à Okinawa, l’une des iles Ryuku, situé au sud du Japon. Le mot karaté vient du kanji. Kara signifie vide et te signifie main. On peut traduire karaté par main vide, se référant au fait que l’élève de karaté, apprend à se défendre sans l’utilisation d’armes.

 

Grâce à une formation rigoureuse, le karatéka développe la vitesse, la puissance et l’agilité. Le karaté est une excellente discipline physique et peut être pratiqué par les hommes, les femmes de tous âges et les enfants.

Bien que le karatéka apprenne de nombreuse techniques de combat, il est regrettable que le karaté se pratique comme une simple lutte et que l’on oublie l’art.

Seul les étudiants qui se plongent vers  le coté spirituel du karaté peuvent s’attendre à gagner tous les bénéfices de cet art martial. 

Un karatéka doit se former dans un esprit d’humilité afin de renforcer l’esprit ainsi que le corps.

Shotokan est l’un des styles le plus largement pratiqué dans le monde.

Ce style a été créé par Gichin Funakoshi, un maître de l’école d’Okinawa. Il est le père du karaté moderne car il popularisé le karaté au Japon.

Gichin Funakoshi a utilisé le terme Karaté-do, qui signifie «La voie du karaté», se qui implique que le karaté ne sert pas seulement au combat, mais plutôt à un mode de vie (cultiver un esprit humble ).
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 La connaissance de cet Art, la maîtrise des techniques, le développement des vertus de courage, de courtoisie, d’intégrité, d’humilité et de contrôle de soi, jusqu’à en faire la lumière intérieure qui servira de guide dans la vie quotidienne, tout ceci demande au moins 10 à 20 ans de pratique et si possible, une vie entière dédiée à l’étude de cet Art.»

Gichin Funakoshi

Le mot Shotokan a été inspiré par Shoto le nom d’écrivain  de Funakoshi. Shoto désigne« l’ondulation des pins sous le vent »et Kan,« maison». Donc c’est la maison de Shoto.

La Japan Karate Association (JKA) est l’une des plus grandes organisations de karaté, avec des membres dans plus de 100 pays. La JKA est une organisation qui favorise la pratique du karaté Shotokan dans le monde entier et offre à ses membres des normes techniques internationales et de la certification. La JKA a été fondée en 1949 par Gichin Funakoshi et le premier siège JKA dojo a été créé en 1955.

A partir de 1956 , il fut créé un programme d’instructeur, pour diffuser le karaté dans le monde entier.

 

LE TIGRE SHOTOKAN

Le dessin avec le tigre à l’intérieur du cercle est nommé le Tora no maki« le rouleau du tigre». Dans la tradition le Tora no maki est le document écrit officiel d’un art ou d’un système.

Le tigre a été peint par Hoan Kosugi étudiant de Gichin funakoshi. Il a fait ce dessin au pinceau spécifiquement pour illustrer la page de couverture du livre de Funakoshi Karaté-Do Kyohan, publié en 1935. Le Kanji en haut à droite, prés de la queue, fait partie de la signature de l’artiste.

Le tigre: dans la culture asiatique représente une des deux grandes forces de l’univers, l’autre étant le dragon. Le tigre a le pouvoir de commander le vent. Le tigre est aussi un symbole chinois qui signifie que le tigre ne dort jamais. Présenté par le bouddhisme, le tigre représente la force, la noblesse et le courage. 

LE LOGO DE LA FFKDA


Sur ce logo, on peut remarquer le symbole du poing. La symbolique de ce poing ce retrouve dans les origines du karaté, on l’appelle : Ikken Hissatsu et se traduit par «un coup, la certitude de tuer». L’idée étant de tuer un adversaire avec une technique unique. De nos jours, l’on a requalifié cette traduction pour éviter l’idée trop brutale qui en résultait. Maintenant, l’on utilise «pour faire échec à un adversaire avec un seul coup».

Cette idée du combat est tiré du code de Bushido. Celui-ci nous disait: « Avant de rentrer dans un combat, il faut être prêt à mourir ou à tuer son adversaire»

Cette idée extrême est devenu à notre époque un principe que l’on retrouve dans les Kumité. Mais, mise à part des petits bobos, on ressort entier d’un cours ou d’une compétition si tel n’etait pas le cas, je crois que je serai en prison, à l’asile et le club n’aurait plus d’élèves.